Les inondations, tempĂȘtes, mouvements des sols argileux, feux de forĂȘt et submersions marines causent de graves dommages aux biens immobiliers.
Les alternances de sécheresse et de fortes pluies favorisent le retrait et le gonflement des sols argileux, provoquant des fissures et menaçant les structures des bùtiments. Les inondations prolongées affaiblissent les fondations et favorisent la croissance de moisissures.
Un article publié par Le Monde fait le point.
Face Ă l'augmentation des sinistres, les banques deviennent plus prudentes dans le financement de biens situĂ©s en zones Ă risque. Certaines banques refusent dĂ©sormais de financer des rĂ©sidences en bord de mer en raison de la montĂ©e des eaux. Les caisses rĂ©gionales proches des cĂŽtes sont particuliĂšrement vigilantes. MĂȘme si les refus de prĂȘt ne mentionnent pas explicitement les critĂšres climatiques, les banques Ă©valuent l'Ă©pargne de prĂ©caution des clients et l'historique des sinistres locaux.
Les biens en zones inondables sont particuliÚrement surveillés, avec des financements réduits à 70-80% de leur valeur pour minimiser les risques.
Les organismes de garantie de prĂȘts immobiliers affirment que les risques physiques sont couverts par des assurances et que les critĂšres de solvabilitĂ© de lâemprunteur priment. La Banque de France considĂšre que l'exposition des banques aux risques climatiques est maĂźtrisĂ©e Ă court terme grĂące aux assurances et au rĂ©gime catastrophe naturelle (Cat Nat). Toutefois, la pĂ©rennitĂ© de ce systĂšme est incertaine face Ă lâaugmentation prĂ©vue des sinistres.
En 2023, les sinistres climatiques ont coĂ»tĂ© 6,5 milliards dâeuros aux assureurs français, dĂ©passant les prĂ©visions initiales.
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